Progrès des modalités de la radiothérapie
- La radiothérapie conformationnelle - "gating respiratoire"
- Le fractionnement de la dose
Les mouvements spontanés du malade et les imprécisions de repositionnement constituent une source d'erreur dans les traitement par radiothérapie. Si la seconde cause d'erreur peut être améliorée par un meilleur positionnement, l'utilisation de repères internes, voire recours à un véritable cadre stéréotaxique, les mouvements du malade sont plus difficiles à prendre en compte.
Un des mouvements les plus notables est la respiration : d'où l'idée d'asservir l'irradiation aux mouvements respiratoires 'gating respiratoire'. Deux techniques peuvent être utilisées :
- on repère la position des organes à irradier lorsque le malade cesse de respirer pendant un court moment (soit en inspiration forcée, soit en expiration forcée) et on va irradier le patient uniquement pendant ces moments,
- on repère la position des organes à irradier par rapport à un repère implanté sous la peau (ou dans l'organe traité) et que la machine peut reconnaître, et l'irradiation est guidée avec ce mouvement.
La radiothérapie standard délivre 5 séances de 1.8 à 2 Gy par semaine à raison d’une séance par jour. L’hyperfractionnement consiste à délivrer 2 à 3 séances par jour en diminuant la dose par séance en laissant un temps de repos de 4 à 6 heures. Les intérêts théoriques de ce schéma sont la diminution de la repopulation tumorale entre deux séances, la possibilité d’augmenter la dose totale sans toxicité majeure.
- Associations radiochimiothérapiques concomitantes
- L’utilisation de la chimiothérapie à doses non cytotoxiques est utilisée pour obtenir une potentialisation, c’est à dire un effet supérieur à la radiothérapie seule par une augmentation de la radiosensibilité des tissus dans le volume irradié.
- L’utilisation de la chimiothérapie à doses cytotoxiques rend compte également d’une radiosensibilisation à laquelle s’ajoute une coopération spatiale avec action de la chimiothérapie sur la tumeur mais également sur les éventuelles micro-métastases à distance.
- Association de la radiothérapie à une chimiothérapie radiosensibilisante